Prog super complexe, pour que justement elle se fasse oublier en vol. Tel est le but à atteindre de toute programmation, et ce n'est pas forcément simple. Ici l'exercice est poussé très loin, trop loin à mon gout aussi, mais il force l'admiration ! 9 phases... C'est beau les radios modernes !
L'alphajet n'est pas un avion simple. Le grandeur est lui aussi un avion qui se pilote. Son petit nom "gadjet" vient du fait qu'il est très joueur et très sensible. Il suffit de penser à un truc, et il le fait sans à peine bouger le manche. Une vraie extension de votre corps, mais ça se mérite et c'est pas simple pour le nouveau qui y touche... Je dis ça parce que j'ai piloté l'Alphajet grandeur pendant une vingtaine de minutes au cours d'un vol qui reste gravé dans ma mémoire et mes tripes. Je n'en tire pas une gloire, mais je suis tombé viscéralement amoureux d'un avion que j'aimais déjà bien avant.
Donc oui, ça se pilote, c'est d'ailleurs ça qui en fait tout son charme et son caractère ! Il faut avoir la main légère et le pouce sur la commande de trim électrique. Une fois cela compris (c'est pas en 20 minutes...) cet avion devient un vrai jouet dont j'ai entrevu un bout... Je signe de suite pour en refaire !
"You've never been lost until you've been lost at Mach 3" (Paul F. Crickmore - test pilot of SR-71)