Bonjour à tous,
Je suis également en plein débuts dans le domaine du jet, et je me suis également posé la question. J'en suis arrivé à l'avis suivant que je partage : ce n'est pas pour moi !
Avant de me lancer dans le jet je me suis posé la question de mon niveau et je l'ai posé à mes copains déjà jetistes, afin d'estimer et de faire estimer si ça pouvait le faire.
Concernant la partie cellule, je considère que pour faire du jet, il faut déjà avoir monté, piloté, et entretenu une machine au vol rapide et "lourde" (8-15kg). Donc en particulier avoir gouté un peu de petit gros (que ce soit maquette, VGM, grand planeur...) et donc avoir touché du doigt les points sensibles : qualité de la structure, qualité du montage des servos et des commandes par exemple. Le saut technologique vers le jet n'est pas si grand : une commande sans jeu est une commande sans jeu, des charnières bien collées, que ce soit dans un Boomerang ou un VGM, c'est pareil. Train rentrant double effet ? J'en ai déjà monté un dans un autre avion, et de ce que j'ai vu sur les jets des copains, y'a pas de différences avec le "connu". Ou est l'intéret du stage jet sur ce sujet alors ?
Coté installation moteur, le problème est surtout d'apprivoiser la quantité de petites choses qu'il faut prévoir et installer convenablement, avec moults petits tours de mains. Le moteur sur son berceau, y'a rien de plus simple, mais c'est tout le reste qu'il ne faut pas louper : réservoir, UAT, pompe kéro, électro-valves, circuit carburant, raccords... La, un stage avec application pratique peut éviter bien des désagréments et faire gagner du temps.
Coté pilotage, je ne serais pas contre l'idée d'une bonne séance de double commande en jet avant de me retrouver en bout de piste avec le mien. Je me serais pas lancé dans le jet sans une certaine expérience des machines rapides, et des machines "importantes" (lourdes ou volumineuses), mais là, il va falloir que je cumule les deux : une machine lourde et rapide, décollant vite, se posant vite. Là, je ne dis pas qu'un stage de pilotage pour tater de ce type de vol ne soit pas utile : comprendre "en live" quelle sont les réactions du réacteur à mes ordres, quelles sont les réactions d'une machine dont les gouvernes ne sont pas soufflées, etc...
Donc le stage, au final, pourquoi pas ? Il cumule en une semaine un peu de tout : de la mécanique, un peu de théorie, du vol, et on repart avec sa machine. Sauf que pour moi, la difficulté du jet est ailleur. Je m'explique : avant de prendre cette décision de faire du jet, je me suis assuré que dans la pratique je maitrisais individuellement chacune des technologies qu'il va falloir utiliser : train rentrant pneumatique, installation radio dans un gros fuselage fibre, installation radio sécurisée (double alim, box, 2.4Ghz, cablerie), installation des commandes sur un avion rapide (fixer de gros servos numériques, commandes de qualités, guignols), mais aussi en vol en ayant taté de pas de machine soit grosses (petit-gros), soit rapides (racer électro), du grand planeur (gouvernes non soufflées), etc. Seules nouveautés pour moi comme pour 99% des nouveaux jetistes (j'imagine) : le réacteur (gros sujet) et les roues freinées (ça devrait aller...)
Le problème : ça va être de tout faire marcher en même temps !
En fait, le stage, je l'ai fais sur le terrain depuis quelques mois et années : dans les meeting et rencontre, je suis du genre curieux et j'ai beaucoup observé, plus récemment posé les questions. Je n'ai plus qu'a passer à la pratique. Monter l'avion, c'est possible. Outre l'observation, il y a les questions, que ce soit au terrain ou sur un forum tel que Kérostart. Pour le pilotage, si le premier vol est un moment de grand doute, passer l'avion à un pilote expérimenté est une bonne idée. Je dirais même qu'avant le premier vol faire vérifier sa machine par un jetiste expérimenté n'est pas un luxe. Mais un stage est-il utile ? Vraiment pas sûr.
Ceci est mon approche : quelle a été celle des membres expérimentés de ce forum ?